Le coaching est-il adapté à la PME ?

30 mars 2022

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Pourquoi un dirigeant de PME ou un manager aurait-il moins besoin de prendre du recul ? de réfléchir à d’autres manières de fonctionner ? de tenter de nouvelles choses ? Pourquoi votre PME aurait-t-elle moins besoin de s’adapter et de se développer qu’une grande entreprise ?

Les PME se retrouvent bien souvent dans des valeurs communes et partagées avec l’approche de coaching et notamment :

  • Le sens de l’opérationnel : Toujours orienté solution, le coaching cherche à améliorer comportements et méthodes dans « l’ici et maintenant » et en partant de l’expérience. Tout comme la PME qui valorise l’opérationnel et le pragmatisme par rapport au politique.
  • La flexibilité : La flexibilité constitue souvent la raison du succès de la PME sur son marché. Cette qualité fait aussi l’attractivité du coach, exerçant seul ou en petite structure.
  • Le désir de progrès : La demande de progrès d’une PME est le premier matériau du coach : impliquée dans sa démarche d’amélioration, la PME s’investit dans le coaching, met en œuvre les moyens proposés et en retire une grande efficacité.

Si les premiers clients du coaching restent les grandes entreprises (qui reconnaissent son efficacité depuis plus de 30 ans), les PME, TPE et professions libérales y ont recours depuis plusieurs années selon la SFCoach (Société Française de Coaching), en particulier :

  • des entreprises qui pensent que, pour jouer dans la cour des grands, il faut se doter des mêmes moyens que ces derniers,
  • des PME dirigées par des humanistes convaincus misant sur le capital humain,
  • des entreprises familiales où l’affectif prime et qui sont aux prises de problèmes humains parfois inextricables, générant de la souffrance chez ses encadrants,
  • des entreprises en croissance, où des responsables opérationnels sont appelés à des fonctions de direction et vont devoir apprendre à prioriser leurs activités, à déléguer, à participer aux décisions de fonctionnement du collectif ainsi qu’à construire une équipe qui ne soit pas la somme des intérêts de chacun des responsables opérationnels mais une réelle instance de décision et de coopération.

Dans les autres, les freins identifiés sont :

  • La méconnaissance : Le processus et les modalités du coaching sont flous pour les décideurs des PME. Ils s’interrogent sur ce type d’accompagnement où on n’apporte pas de solution mais des questions. Un accompagnement de la personne est très vite qualifié, à tort, de psychologique, et donc rejeté.
  • Des freins culturels : Certains pensent que « seuls les faibles se font accompagner » et qu’une aide extérieure ne leur apporterait rien.
  • Les coûts : Il s’agit d’un réel investissement, rarement pris en compte dans les budgets formation et considéré par certains comme onéreux. Et à cela s’additionne l’immatérialité des prestations d’accompagnement. On ne perçoit les impacts tangibles et intangibles du coaching qu’une fois l’avoir vécu.

 

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